Lancée officiellement par le Chef de l’Etat Major Général de l’armée congolaise (FARDC) à Kinshasa au mois d’août 2007, le processus de recensement biométrique avance. La mission EUSEC apporte son appui technique et logistique ainsi que les mécanismes de contrôle et de sécurisation des données. Financé par l'Union européenne, EUSEC est une mission de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité en République démocratique du Congo. Le recensement des effectifs de la Garde Républicaine, Garnison de Kinshasa a été clôturé avec succès le mercredi 21 septembre 2007. Le recensement biométrique continue cependant avec l’Etat-major de la Force aérienne et des unités basées à N’Djili et N’Dolo, et l’Etat-major de la Force navale à N’Dolo (Province de Kinshasa), avant de s’étendre graduellement sur l’ensemble du territoire de la RDC, la prochaine étape étant la province du Bas Congo. Le recensement biométrique des effectifs des FARDC constitue une étape intégrale du projet « chaîne de paiement » dans lequel s’est inscrit la mission de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité en RDC. Le projet «chaîne de paiement » a débuté en janvier 2006 et vise à la mise en place de la procédure de paiements sécurisés. Ceci constitue, avec la maîtrise des effectifs, un des fondements des FARDC. La connaissance de la ressource humaine conditionnera, pour une large part, les moyens financiers qu’il conviendra de consacrer au FARDC. Financé par la Délégation de la Commission Européenne en RDC avec un budget de 2 millions d’euros, le recensement biométrique a été lance officiellement par l’Etat-major général des FARDC en août 2007, avec le recensement des généraux. Cette opération vise à l’identification complète et fiable de la totalité de la population des FARDC. La réforme de l’administration des FARDC a pour but concret de fournir un outil moderne et performant de suivi des effectifs et de gestion des ressources humaines visant à un retour à une orthodoxie financière qui permettra des règles de procédures financières et budgétaires cohérentes. Les objectifs du recensement sont notamment d’identifier physiquement des militaires des FARDC par empreintes biométriques et photos et la remise à chaque militaire d’une carte d’identité avec deux empreintes digitales. A long terme, la collecte des données lors de recensement biométrique créera donc une base de données unique, permettant ainsi de suivre - quantitativement - les effectifs et d’assurer - qualitativement - la gestion des ressources humaines. Source AFP/MONUC