La rivière Makelele dans la commune de Bandalungwa est sortie de son lit suite aux grandes pluies qui se sont abattues dans la capitale. Conséquence : de nombreuses maisons inondées, leurs occupants pataugent dans l’eau et ne savent où aller, constate radiookapi.net Les occupants de ces maisons les vident de leur contenu, dans l’espoir d’y retourner. Ils disent ne pas avoir d’autres endroits pour habiter. Ils sont prêts à partir ailleurs si l’Etat dispose d’habitations pour eux. L’un des sinistrés rencontrés sur place raconte son calvaire : « Je suis en train de vider l’eau, pour enlever la boue, arranger, parce que je n’ai pas d’autres endroits où aller. Si l’Etat décide de détruire, c’est qu’il sait ce qu’il doit faire. Quand il détruit, il doit donner quelque chose ailleurs, pour que les gens habitent et récupèrent. Ce n’est pas grave. Je ne peux pas accepter de souffrir ainsi. Nous n’avons rien, c’est pour quoi nous restons ici. J’ai une grande famille, nous sommes 18 dans cette seule maison, mais j’ai aussi des locataires qui ont des enfants, une grande famille, je n’ai pas un autre endroit où les installer, et je n’ai pas un autre endroit où aller ». Selon la porte-parole du gouvernement provincial, ces sinistrés pourraient être relogés. Déjà, l’Exécutif provincial s’évertue au curage des rivières et des caniveaux. Mme Thérèse Olenga explique les mesures à prendre : «Nous sommes en train de réfléchir sur des solutions palliatives. Ca pourrait peut-être la possibilité de voir ces personnes relogées ailleurs. Des locataires pourraient peut-être trouver une autre habitation, mais nous avons dans notre programme aussi la construction de logements sociaux. Pourquoi ne classerait-on pas ceux-ci en premier lieu pour pouvoir leur accorder un autre logis ? Et nous devons curer nos rivières et aménager les berges parce que c’est un problème de moyens et de budget qui permettent de passer à la vitesse de croisière de notre programme. Pour rappel, le gouvernement central a mis déjà à la disposition de l’Exécutif provincial 2 millions de dollars américains pour le réaménagement de la voirie urbaine.