André Kimbuta, Gouverneur de la ville province  de Kinshasa, a fixé l’opinion kinoise lundi 10 décembre dernier sur les responsabilités de l’exécutif urbain en rapport  avec l’état actuel de la voirie. C’était au cours d’une conférence de presse tenue sur la deuxième entrée de la commune de Ndjili, quartier II. Dans son message, le Premier citoyen de la ville a précisé que les travaux de construction ou réhabilitation de toutes les routes de la capitale congolaise ne relèvent pas de la gestion de l’Hôtel de ville. 

A l’en croire, il y a des axes routiers dont les travaux de réhabilitation ont été confiés à l’exécutif provincial de Kinshasa. Cas de l’avenue Macampagne, route de Kindele, chaussée de Kimuenza, 14ème rue limete, deuxième entrée Ndjili, avenue de libération dans son tronçon compris entre Binza UPN et la commune de Bumbu, avenue de la croix rouge, les caniveaux (uniquement) de l’avenue de l’université et tant d’autres. Le reste de principales artères principales de la capitale sont à la charge du gouvernement central.

Si les Kinois ont constaté une certaine lenteur dans l’exécution des travaux relatifs aux routes confiées à l’Hôtel de ville, c’est tout simplement puisque le décaissement de fonds y afférents dépend en grande partie du gouvernement central et surtout  de la rétrocession de 40 % des recettes publiques dues aux provinces.

C’est d’ailleurs, a précisé le Gouverneur de la ville, ce qui explique la non mise en exécution de la feuille de route dont la réalisation devrait pourtant démarrer au mois de septembre. Car, c’est au courant de ce même mois de septembre dernier que ladite rétrocession devrait effectivement entrer en vigueur.

En dépit de tout ceci et surtout vu la nécessité vis-à-vis des urgences, le Président de la République a décidé de débloquer une enveloppe globale de 8 millions de dollars américains dans le but de financer les travaux de réhabilitation des routes retenues pour l’Hôtel de ville. 2 millions de dollars de cette somme sont déjà disponibles et ont été directement versés aux différentes entreprises qui vont réaliser les travaux.

C’est dans le même sens que l’Union européenne a accordé une somme de 22 millions d’Euros destinés au curage des rivières et caniveaux.  7 millions autres d’Euros seront également ajoutés par la même Union Européenne pour résoudre le problème de la gestion des immondices.

Abordant la question relative aux difficultés en eau potable et électricité dans la ville, André Kimbuta a précisé que la Regideso et la SNEL ne dépendent pas directement de l’Hôtel de ville. Ce sont des entreprises placées sous la gestion du gouvernement central. Et le fonctionnement de ces sociétés par relève de ce dernier.

Cependant, il fournit des efforts à son niveau pour soulager tant soit peu les difficultés de ses Administrés. Notamment par la construction des puits d’eau dans les communes périphériques. Pour ce qui concerne le courant, le premier citoyen de la ville affirme qu’une étude est en cours pour doter la capitale congolaise d’une centrale hydroélectrique d’une capacité de 150 Mégawatts. Un barrage qui sera deux fois plus puissant que celui de Zongo qui ne fournit que 70 Mégawatts d’énergie électrique. Si ce projet se concrétisait, Kinshasa sera beaucoup plus autonome et ne dépendra plus de Inga ou de Zongo pour son alimentation.

Pour ce qui concerne les difficultés de transports observés à Kinshasa ces derniers temps, André Kimbuta rassure ses Administrés que ce problème sera bientôt résolu. Car des taxis de la ville, déjà en route, arrivent. En plus, une centaine des voitures non encore colorées sont déjà sur place. -