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VIGILANCE RDC
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18 janvier 2008

Meurtre d'Aimée "Kabila" : Aucun lien entre Aimée MULENGELA et la famille KABILA

La Maison civile du président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a démenti jeudi tout lien familial entre le chef de l'Etat et Aimée Mulengela, abattue mercredi à Kinshasa et présentée par plusieurs sources comme sa demi-soeur.

La Maison civile, en charge de l'administration des biens privés du chef de l'Etat, "renseigne, que contrairement aux rumeurs répandues (...), madame Aimée Mulengela Koko, faussement présentée sous le nom de Aimée Kabila, n'est pas de la famille de Mzee Laurent-Désiré Kabila", selon un communiqué transmis à l'AFP.


Laurent-Désiré Kabila, père et prédécesseur de Joseph Kabila à la tête de l'Etat congolais, a été assassiné le 16 janvier 2001 par un de ses gardes du corps à Kinshasa.

Rapportant des "informations recueillies auprès de son premier époux, le commissaire (de police) Jules Mazangala", le communiqué affirme qu'Aimée Mulengela est issue de la tribu Bahunde (Nord-Kivu, est) par son père et de la tribu Mbuza (Equateur, nord-ouest) par sa mère.

La maison civile dément un "quelconque conflit d'héritage" au sein de la famille présidentielle.

Elle déplore néanmoins "la perte tragique d'une vie humaine" et présente ses condoléances à la famille de la victime.

Selon l'organisation locale de défense des droits de l'Homme la Voix des sans voix (VSV) et une source policière congolaise, cette jeune femme d'une trentaine d'année était une des filles de Laurent-Désiré Kabila.

Elle a été tuée d'une balle tirée "à bout portant dans la poitrine" à son domicile de Kinshasa dans la nuit de mardi à mercredi par des hommes armés, qui se sont emparés "de téléphones portables (...), d'un ordinateur et d'une caméra" avant de prendre la fuite, selon la VSV.

La victime, qui se faisait appeler Aimée Kabila Mulengela, se disait "menacée" et avait à plusieurs reprises alerté la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) à Kinshasa.

La Monuc a confirmé que la victime avait fait part de craintes pour sa sécurité et que sa section des droits de l'Homme était intervenue il y a environ deux ans lorsqu'elle avait été interpellée sans motif officiel par les Services spéciaux de la police de Kinshasa et détenue pendant plusieurs semaines.

Selon des sources sécuritaires et selon la VSV, la victime revendiquait une part de l'héritage de Laurent-Désiré Kabila et était en conflit avec certains membres de la famille présidentielle.

"Mais au stade actuel, rien ne permet de dire s'il s'agit d'un règlement de compte ou d'un crime crapuleux, comme il en arrive toutes les nuits à Kinshasa dans ces circonstances similaires", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire congolaise, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

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