les assassins présumés de Me Aimée Malengela ^sont aux arrêts
Lundi 28 janvier, les meurtriers présumés d’Aimée Malengela (alias Aimée Kabila) ont été présentés à la presse par le général Unyon Vakpa, directeur de la Direction générale des renseignements spéciaux (D.G.R.S.) à Kin-Mazière. Lui ont tenu compagnie les généraux : Charles Bisengimana, inspecteur général adjoint chargé de l’administration, et Jean de Dieu Oleko, inspecteur provincial de Kinshasa. Cette cérémonie devait être présidée par le ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, le général Denis Kalume lui-même. Ce dernier s’est excusé en dernière minute.
Les deux criminels ont pour noms : Alain Kondongokawa (alias Mike) et Papy Ndembo Musanda (alias Kilo). A voir le film de la reconstitution des faits, le meurtre de cette dame serait un crime crapuleux. Pour le général Unyon qui parlait au nom du ministre d’Etat Denis Kalume, il ne s’agit pas d’un règlement des comptes.
Dans les aveux faits à la police, les deux criminels disent avoir été à la recherche des téléphones portables. La preuve en est que la première victime visitée cette nuit-là s’appelle Christian Nsengi. Les bandits ont prix les deux téléphones du couple Nsengi, des habits et de l’argent. Le meurtrier Alain Kondongokwa affirme qu’il n’avait pas l’intention de tuer. Il a tiré à travers la porte de la salle de bain pour intimider sa victime qui, malheureusement, était accroupie derrière.
Dans l’élément visualisé, la fille de la défunte révèle que ces malfaiteurs lui ont ravi ses bijoux en or et son téléphone.
A cette occasion, on a aussi présenté un déserteur du nom d’Eddy Kashiama. Ce serait lui qui aurait vendu les deux armes aux malfaiteurs, au prix de cent dollars et quatre-vingt-dix dollars, a révélé le prévenu Alain Kondongokwa. Mais ce pourvoyeur en armes a continué à réfuter ces allégations.
Pour terminer, les généraux Charles Bisengimana et Jean de Dieu Oleko ont sollicité la collaboration de la population dans la lutte pour le démantèlement des réseaux de malfaiteurs. Pour cela, il faudrait la dénonciation en amont et en aval.
Quant au statut de deux individus appréhendés, ce sont des civils qui ont passé le gros de leur temps près des militaires. La cache de leurs armes se trouve dans la vallée qui est derrière le camp militaire de Badiadingi, aux abords de la rivière Fuenge.