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VIGILANCE RDC
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23 octobre 2008

Kinshasa : arrestations desmilitaires et policiers

prison

Coup de filet des forces spécialisées de la Police nationale. Trois caches d’armes ont été découvertes dans la ville de Kinshasa, en moins d’une semaine. D’ailleurs, une commission d’enquête est à pied d’œuvre pour éclaircir le mystère. C’est dans cet ordre d’idées que quelques éléments militaires et policiers sont interpellés.

Jeudi 16 octobre au n° 33 de l’avenue Lusambo, dans la commune de Kintambo, la Police nationale découvre une première cache d’armes. Le dimanche 19 octobre, dans la concession Bisengimana (un des anciens directeurs de cabinet du président Mobutu), située dans la commune de Mont-Ngafula, deuxième découverte. Enfin, le mardi 21 octobre 2008, troisième découverte, dans les installations de l’ex-Institut d’enseignement médical (IEM), en diagonale avec l’ex- marché Tembe na tembe, dans la commune de Kasa-Vubu, par les services de la Police nationale.

Trois découvertes, dans un laps de temps, et qui sentent l’odeur de poudre, intriguent. Bien sûr qu’il s’agit là d’un véritable coup de filet des limiers des services spécialisés de l’Inspection provinciale de la Police nationale congolaise, PNC/Kinshasa. Un coup de filet des professionnels de services spécialisés.

Selon la cellule de communication de l’Inspection provinciale de PNC/Kinshasa, contactée hier mercredi 22 octobre par Le Potentiel, une importante quantité d’armes – lance-roquettes, armes d’appui FA communément appelées AK avec ou sans crosse, etc. – ainsi que des munitions ont été découvertes sur les trois sites. « Certaines armes l’étaient dans des caisses, tandis que d’autres étaient en vrac », ajoute la source. A ces armes - à majorité des armes légères - et munitions s’ajoutent des effets militaires.

On n’a pas seulement eu à découvrir les caches d’armes. Les services spéciaux de la PNC ont également mis aux arrêts les personnes surprises sur les lieux avec des effets militaires et d’autres en cours d’enquête. Ni le nombre ni l’identité de ces personnes n’ont été divulgués au journal Le Potentiel, « afin de ne pas perturber l’enquête initiée pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire », a prévenu la source policière. Cette enquête est confiée à une commission mise sur pied et qui siège depuis la découverte de la première cache d’armes de Kintambo.

A ce stade d’enquête, c’est le motus et bouche cousue qui sont de mise parmi les responsables de l’Inspection provinciale de la PNC/Kinshasa. Mais ce que l’on affirme, c’est que la ville de Kinshasa a échappé à un bain de sang au regard de la quantité d’armes et munitions saisies lors de la découverte de ces trois caches d’armes. Car, à l’opposé, on ne sait pas ce qui se trame derrière cette affaire.

Les anciens sites des militaires

Il y a quelques années, les installations de l’ex-Institut d’enseignement médical étaient devenues un site d’hébergement des militaires. Nombreux, ils y sont restés pendant plusieurs années en compagnie des membres de leurs familles respectives. Afin de les reloger sur un site choisi dans la commune de la N’Sele, la haute hiérarchie militaire avait décidé de les y déguerpir.

La concession Bisengimana, selon notre source d’information, a également été un site d’hébergement des militaires. Dans l’un comme dans l’autre site, les militaires ont-ils enfoui les armes avant d’être déguerpis ? Seule l’enquête initiée à cette fin pourra nous fixer là-dessus. Il est tout de même curieux que ces découvertes aient eu lieu en ces instants précis caractérisés par l’insécurité dans l’Est du pays et en des lieux autrefois abrités par de militaires et policiers. Serait-ce le fruit de quelques éléments incontrôlés ? Voudrait-on mettre à feu et à sang Kinshasa ?

Autant d’interrogations pertinentes auxquelles la commission d’enquête devrait réserver des éléments de réponse pour préserver la paix et la sécurité dans la ville de Kinshasa. Cette commission d’enquête apportera certainement des réponses satisfaisantes dans le but d’élucider ce mystère devant cette psychose de peur qui risque de s’emparer de la population kinoise.

Peur justifiée dans la mesure où il s’agit d’une importante découverte d’armes, en trois endroits différents. L’on parle, entre autres, des fusils légers, des lance-roquettes, de armes d’assaut, des grenades.

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