Commandés par le gouvernorat du Katanga et destinés à la réfection des routes, ces engins restent bloqués dans les entrepôts de l'Office de routes. Pourtant, ni cette dernière entreprise, ni le gouvernorat de province, ne comprennent pourquoi l'Ofida exige le paiement des frais de douane avant l’utilisation de ces engins. Déjà, des voix se lèvent pour condamner le refus d'exonération de ces engins d'utilité publique

Les machines bloquées sont constituées, entre autres, de camions, de chargeurs, de bulldozer, de compacteurs et de niveleuses. Le conseiller politique du gouverneur les évalue à 20 millions de USD. Il ajoute que leur demande d’exonération adressée au ministère de finances a été rejetée puisqu’il ne s’agit pas d’engins de guerre.

Quant à lui, le directeur provincial de l’office des routes affirme que si ces matériels ne sont pas disponibles à temps, le programme de réhabilitation des routes risque de connaître du retard.

En séjour à Lubumbashi, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire s’est rendu dans les entrepôts de l’Office des routes. Il a promis de parler à qui de droit en vue d’une solution urgente.

Avant cela, une délégation de députés nationaux s’était rendue la semaine dernière dans les installations de l’Office des routes pour s’en rendre compte. Pour l’honorable Jérôme Tshombe, le gouvernement central doit tout faire pour décanter cette situation qu’il considère comme un blocage

D'après une source proche de l'Ofida, ces engins étant sous douane, ils ne peuvent, en principe, pas être utilisés.