L’Angola, le Congo et la RDC font le point
A l’initiative de la Voix des Sans Voix pour les droits (VSV), avec l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de National Endowment for Democracy (NED), des délégués d’Angola, de la République du Congo (Brazza) et de la République Démocratique du Congo font, du 16 au 19 décembre à Kinshasa, l’état des lieux des droits de l’homme en Afrique Centrale. Les assises s’articulent autour du thème : « Le respect des droits humains : gage pour l’instauration de la démocratie et d’une paix durable dans la sous-région (République d’Angola, République du Congo et République Démocratique du Congo) ».
C’est le vice-ministre à la Justice, Musonga Kalusambo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux au Centre Béthanie de la commune de la Gombe. Dans son mot d’introduction, le Directeur exécutif de la VSV, Floribert Chebeya Bahizire, a salué le courage de ses collègues de la République d’Angola pour avoir surmonté d’épreuves difficiles, en vue de participer à ces travaux. Il a exprimé toute sa gratitude aux autorités congolaises, aux missions diplomatiques, ainsi qu’aux organisations nationales et internationales pour leur coopération dans la réussite de cette conférence. Chebeya a exprimé cette même gratitude à ses partenaires, notamment l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et National Endowment for democracy (NED), pour leur soutien financier. Il a indiqué que cette conférence sous-régionale s’inscrit dans le cadre de la recherche des solutions appropriées aux différentes violations des droits de l’homme dans les trois pays précités. Pour le Directeur exécutif de la VSV, la situation politique en Angola, en République du Congo et en République Démocratique du Congo a été dominée, à des moments différents, par des conflits post-électoraux ayant conduit, pour certains, à des violences armées aux conséquences incalculables sur la situation des droits de l’homme. A cet effet, le numéro une de la VSV s’est réjoui que les présentes assises offrent une occasion d’établir le diagnostic sans complaisance de la situation des droits de l’homme dans ces trois pays, en vue d’y apporter une thérapeutique efficace pour l’émergence d’Etats de droit en République d’Angola, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Prenant à son tour la parole, le Délégué général à la Francophonie en RDC, Didier Mwewa, a souligné que le thème de cette conférence sous-régionale rencontrait la vision de la Francophonie sur la paix et la démocratie. Notamment le troisième objectif qui consiste à renforcer la solidarité entre les ONGDH aux fins de s’engager dans un partenariat avec les gouvernements pour l’édification d’Etats de droit, la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance dans la sous-région
source : le phare