Raymond Tshibanda rassure : «Le processus de l’amnistie est en cours»
Le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda, s’est montré rassurant vendredi 30 janvier à Goma pour la suite des événements parce que le processus de l’amnistie en faveur des groupes armés est en cours.
Le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda, a rassuré les leaders de différents groupes armés du Kivu sur leur propre sécurité.
C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue vendredi 30 janvier à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Il a indiqué à ce sujet que le processus législatif relatif à l’amnistie est en cours. Ces leaders ne devraient donc rien craindre pour autant qu’ils sont inscrits dans le processus du retour à la paix.
Selon radio Okapi, le ministre a fait cette déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec les chefs des groupes armés, notamment ceux du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple).
«J’ai tenu à ce qu’ils sachent, et je le reconfirme ici, que le gouvernement de la République est un gouvernement responsable. Et que, en retour à l’engagement pris par différents groupes armés de déposer les armes, l’Etat avait accepté de leur consentir le bénéfice de l’amnistie », a-t-il souligné. Avant de préciser : « Le processus législatif relatif à cette amnistie est en cours. Il va être complété, parce que le projet de loi se trouve en ce moment-ci en examen au niveau du Sénat ».
Le ministre de la Coopération internationale et régionale a, en outre, averti qu’il n’y a que ceux qui sortent de ce processus pour poursuivre avec la rébellion qui devraient s’inquiéter. « Mais ceux qui s’inscrivent dans cette dynamique : retour vers la paix, retour vers la reconnaissance des institutions légitimes de ce pays, en principe, ne devraient pas s’inquiéter pour leur avenir », a conclu Raymond Tshibanda.
A titre de rappel, le projet de loi portant amnistie pour les auteurs des faits de guerre dans l’Est de la RDC a été déjà examiné et voté au niveau de l’Assemblée nationale. Il se trouve présentement au Bureau du Sénat pour la seconde lecture.