Bas-Congo : 140 millions de francs congolais détournés chaque mois sur la prime de risque des infirmiers
ce montant représenterait le bonus ou le butin que les responsables nationaux et provinciaux de la fonction publique chargés de la paie, se partagent à la fin de chaque paie mensuelle au détriment du trésor public.
La commission de contrôle du ministère provincial de la Santé du Bas-Congo, élargie aux syndicalistes de ce secteur, a récupéré cent quarante millions de francs congolais, à la dernière paie de la prime de risque des paramédicaux oeuvrant dans les formations médicales publiques de la province.
Selon une source proche du syndicat des infirmiers qui a annoncé jeudi cette nouvelle à l’ACP, ce montant représenterait le bonus ou le butin que les responsables nationaux et provinciaux de la fonction publique chargés de la paie, se partagent à la fin de chaque paie mensuelle au détriment du trésor public. Une autre étape de contrôle va se réaliser pour connaître les effectifs réels des infirmiers bénéficiant de cette prime dans l’ensemble de la province.
Source : Acp
Partenariat entre l’AIDDH et la PNC pour la promotion des droits de l’homme au Bas-Congo
Une délégation de l’Association internationale pour la défense des droits de l’homme (AIDDH) conduite par l’inspecteur provincial principal de l’association au Bas-Congo, Samuel Nzuzi Mambote, s’est entretenu le week-end dernier à Matadi avec l’Inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC), le général Raus Chalwe, autour du partenariat devant exister entre leurs institutions respectives pour la promotion de la connaissance des droits de l’homme au sein de la population.
Estimant que l’ignorance est à la base des tracasseries diverses que connaît la population du Bas-Congo, les deux parties se sont engagées à travailler dans une franche collaboration pour assurer le respect des droits de l’homme et garantir la paix sociale à travers l’ensemble de la province. S’agissant de la Police nationale congolaise, le général Raus a exprimé sa détermination à assurer un meilleur encadrement de ses hommes, afin de les former pour remplir pleinement leur mission de protection et de sécurisation des populations ainsi que de leurs biens.
L’AIDDH multiplie actuellement des contacts avec les autorités provinciales ainsi qu’avec les activistes et autres défenseurs des droits de l’homme, en vue de promouvoir la connaissance de ses droits par la population, victime des tracasseries administratives, policières et judiciaires, rappelle-t-on.