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VIGILANCE RDC
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17 mai 2009

30 millions d’euros pour la protection et la conservation des écosystèmes

Rivi_re_KivuLa République démocratique du Congo (RDC) et la Commission européenne ont signé, jeudi 14 mai 2009 dans la salle de conférences du Cercle Elaeïs de Kinshasa, commune de la Gombe, une convention de 30 millions d’euros. De ce montant, 18 millions réservés à la conservation de la nature pour les parcs, de la Salonga et de l’Upemba au Katanga, des Virunga au Nord-Kivu et de Garamba dans la Province Orientale. L’Administrateur-délégué général (A-DG) de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Cosma Wilungula, l’a fait savoir lors de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec les autres membres du Comité technique régional de suivi du Programme régional de Conservation et d’évaluation des écosystèmes forestiers en Afrique centrale (Ecofac).

Pour lui, la lutte anti-braconnage constitue l’une des activités principales dans la gestion d’une aire protégée. Quant à la répartition de ces 18 millions d’euros, il a fait savoir que cela dépend du montage qu’on aura fait dans la fonctionnalité. Mais, a-t-il fait remarquer, une part sera réservée à la lutte anti-braconnage qui implique l’organisation des patrouilles dans les parcs, la ration pour les patrouilleurs, le déploiement de tout le matériel nécessaire pour une bonne surveillance.

S’agissant de la restauration de ces parcs, l’A-DG de l’ICCN a noté que les opérations Kimia II et Rudia II qui ont démarré vont permettre de libérer les parcs de bandes armées. C’est après que les gardes font faire leur travail de routine, a-t-il dit. Avant de reconnaître que cet appui de l’Union européenne à l’ICCN va permettre la mise en place des équipes beaucoup plus fortifiées. Et d’ajouter que le gouvernement est en train de doter l’Institut congolais pour la conservation de la nature d’outils adéquats, notamment les armes et munitions pour que son institution accomplisse convenablement sa mission.

Bien que l’ICCN n’ait pas pour mission la guerre. A tout prendre, l’espoir est permis et les résultats sont déjà visibles sur le terrain, a-il indiqué.

A la question de savoir ce que sera l’après le Programme Ecofac qui arrive à son terme, le coordonnateur régional d’Ecofac, Jean-Michel Sionneau, a fait valoir qu’en dépit de la fin de ce programme dans sa forme actuelle, toute l’assistance technique des partenaires, des ministères de l’Environnement dans tous les Etats du programme Ecofac, les coordonnateurs et directeurs nationaux sera poursuivie pour atteindre les objectifs de conservation durable sur cinq ou 10 ans, et même pour les générations futures des pays d’Afrique centrale. Des techniciens s’attèlent déjà à l’élaboration des plans d’action et des montages de business.

Ce que confirmera le coordonnateur régional du Fonds européen de développement (FED) qui a dit que son institution procède actuellement à la mobilisation de fonds régionaux de l’Afrique centrale et de l’Union européenne. Car l’Ecofac traduit l’esprit de protection de la biodiversité et en particulier la conservation de la nature.

D’où cette enveloppe accordée à la RDC qui prendra en compte trois axes prioritaires, à savoir la biodiversité dans les aires protégées, la formation des cadres nationaux de la région à toute la problématique environnementale et la gouvernance environnementale.

Source : le Potentiel/Kinshasa

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