Le jeudi 29 mai 2009, l’Unicef a déclaré 54 avenues « assainies » au quartier Ngomba Kinkusa dans la commune de Ngaliema. Ce quartier fait partie de la zone de santé « Binza-Météo », comptée parmi les 7 autres concernées par le programme national «Village assaini».

Ce programme est dirigé par le ministère de la Santé publique au niveau de la zone de santé (ZS). Le pays étant divisé en 515 ZS, le programme «Village assaini» s’exécute suite à une demande exprimée par les communautés rurales et péri-urbaines. Celles-ci choisissent leurs projets et mobilisent des ressources propres afin de bénéficier d’un support extérieur.

Ce programme a trois volets, à savoir assainissement, hygiène, et eau potable. C’est dans le cadre du troisième volet que l’association de santé avait, par la même occasion, lancé le purifiant d’eau «Aquatabs». Cependant, l’ASF, dans le cadre de ses activités, a déjà organisé des campagnes de sensibilisation à des comportements d’hygiène.

Cette manifestation s’était déroulée à la grande satisfaction de la population de ce quartier, qui a de remercié l’Unicef ainsi que tous ses partenaires qui oeuvrent pour le bien-être de la population. Les habitants de Ngomba Kinkusa, quartier situé dans la commune de Ngaliema, ont vécu une journée unique le jeudi 29 mai.

« Nous sommes très heureux de voir comment l’Unicef a été sensible à notre cri de détresse. Cette cérémonie marque aujourd’hui un nouveau départ pour tous les habitants de Ngomba Kinkusa. Désormais, nous ne mourrons plus de fièvre typhoïde. Car, nous avons des latrines, l’ASF nous a recommandé ce purifiant d’eau et nous aurons de l’eau potable dans nos ménages », déclare une habitante de ce quartier.

Il sied de rappeler que l’épidémie de fièvre typhoïde qui avait frappé la population de ce quartier durant l’année 2008, avait causé, du 1er janvier au 15 mars 2008, plus de 39 décès et 375 dans 3 autres localités de la zone de santé de Binza-Météo. L’intervention a été motivée par l’engagement démontré par le comité de l’aire de santé à mettre en application l’approche «Village assaini»

Dans son mot de circonstance, le ministre provincial de la Santé, affaires sociales et actions humanitaires, Kokolo Tati, avait demandé à l’Unicef et ses partenaires de planifier toutes leurs actions de sorte qu’elles ne s’arrêtent pas en si bon chemin, mais qu’elles s’étendent à tout le pays. « Les partenaires nous appuient et le mieux que nous puissions faire à notre tour, c’est d’intérioriser tous ces principes d’hygiène qu’on nous apprend. Nous avons besoin d’un peuple sain et non un peuple malade », a-t-il fait savoir.

Des certificats de «villages assainis» ont étés remis aux responsables des 54 avenues déclarées assainies. La représentante de l’Unicef leur a demandé de continuer à œuvrer pour le bien- être de la population.

Source : le Potentiel/Kinshasa