Rentrée scolaire : le Syeco Katanga pose des préalables
moins d’une semaine de la rentrée scolaire 2 009-2 010, l’on assiste à une sorte de veillée d’armes dans les états-majors des organisations syndicales des enseignants à travers le pays. Au Katanga, le Syeco (Syndicat des enseignants du Congo) attend de la direction nationale qu’elle obtienne la réalisation de quelques préalables avant la reprise
Elèves congolais
Ces
préalables ont été posés au cours d’une assemblée générale tenue
vendredi dernier à Lubumbashi. Selon Gabriel Manzamba, secrétaire
provincial du Syeco/Katanga, il faut absolument l’uniformisation des
salaires sur l’ensemble du territoire national. Et le comité national
devra peser de tout son poids auprès du gouvernement pour rendre cette
uniformisation effective. Deuxième préalable des enseignants du
Katanga, selon la même source : les enseignants dont les noms ont été
élagués des listings depuis le mois de juillet dernier doivent être
réhabilités lors de la prochaine paie. Et cette paie, c’est le
troisième préalable doit impérativement intervenir avant la rentrée
scolaire. Aussi, au sujet du salaire, le Syeco Katanga demande au
gouvernement de s’en tenir à la date du 20 de chaque mois.
En
revanche, à l’Equateur, les enseignants membres du même syndicat réunis
lundi dernier en assemblée générale à Mbandaka, ont décidé de reprendre
le chemin de l’école le lundi 07 septembre prochain sans poser des
préalables.
Par ailleurs, à Kinshasa, le Synecat (Syndicat
national des enseignants des écoles conventionnées catholiques)
projette une assemblée générale ce jeudi au cours de laquelle ses
membres vont se prononcer à leur tour sur cette rentrée.
Mais déjà,
le secrétaire général de ce syndicat craint que la rentrée scolaire
2009-2010 ne soit pas apaisée si certaines conditions ne sont pas
remplies. Parmi celles-ci, la dotation des écoles en frais de
fonctionnement et l’amélioration de la situation salariale des
enseignants.
Jean-Bosco Puna explique : «Il est vrai que
certains camarades pensent qu’il faut rentrer le 7 par rapport aux
syndicats qui ont tenu leurs assemblées générales, mais, dans
l’entre-temps, ils continuent à poser des préalables. Je crois que le
vrai problème des revendications des enseignants n’est pas encore
résolu. Il faut absolument que le gouvernement apprête ce qu’il faut
pour que les écoles aient les moyens de fonctionner, par rapport aux
frais de fonctionnement, mais beaucoup plus pour que les enseignants
travaillent. Mais si les enseignants ne sont pas payés pour le mois
d’août, si les enseignants ne bénéficient d’aucune augmentation tel que
nous l’avions souhaité, je crois ce sera une rentrée de crise avec
beaucoup de malaise, et c’est toujours l’enfant congolais qui en sera
victime. »
Source : Okapi