Mgr Monsengwo fixe les plafonds des frais dans les écoles catholiques et met en garde les contrevenants
180 dollars au secondaire et
100 dollars au primaire. Ce sont là les plafonds que l’archevêque de
Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a fixés comme frais
d'intervention des parents dans les écoles conventionnées catholiques
de la République Démocratique du Congo. Il met en garde ceux des
gestionnaires qui seraient tentés de passer outre ces décisions
Monseigneur Laurent Monsengwo Prise de possession canonique de Monseigneur Monsengwo l'archevêque de Kinshasa
Mgr
Monsengwo a expliqué samedi, au cours d’une conférence de presse tenue
au Centre catholique Nganda, à Kinshasa, l’esprit et les principes des
décisions qu’il a prises dans deux décrets portant organisation et
fonctionnement du Fonds commun de solidarité et la gestion des frais
d’intervention ponctuelles applicables aux écoles conventionnées
catholiques. L’objectif, c’est de «pour promouvoir une solidarité
accrue avec les enfants des familles plus pauvres et plus démunies.»
Ainsi, pour l’enseignement secondaire, le plafond est fixé à 180
dollars américain toute l’année, et pour l’enseignement primaire, il
est à 100 dollars. A prendre ou à laisser, a souligné le prélat
catholique, s’adressant au personnel des écoles conventionnées
catholiques.
« Je connais un directeur des études d’une
école de Kasa-Vubu qui fait le tour des écoles pour demander de
boycotter les deux décrets que nous venons de publier. L’impunité ne
continuera pas », a averti l’archevêque de Kinshasa. « Si
vous voyez que les exigences éthiques et morales qu’on demande aux
écoles conventionnées catholiques dépassent votre capacité, vous vous
retirez, vous allez là où vous pouvez … », a-t-il insisté. Et la
sanction qui sera appliquée aux contrevenants c’est sera de les mettre
à la disposition de l’Etat qui devra leur offrir un emploi, a fait
savoir Laurent Monsengwo. Aux parents qui auraient déjà payé plus que
les plafonds fixés, l’archevêque de Kinshasa leur demande de se faire
rembourser le supplément.
Source : okapi