Police nationale conglaise : Qui est qui ?
Combien d’éléments composent
la Police nationale congolaise et qui sont-ils ? C’est à cette question
que tente de répondre l’opération d’identification pour la maîtrise des
effectifs de la PNC sur l’ensemble du territoire congolais qui a
démarré lundi par Kinshasa. Selon le général Parick Sabiti, chargé de
la sensibilisation et du recensement biométrique dans ce corps, cette
opération est une étape dans le processus de la réforme de la Police
nationale
La
campagne lancée lundi dans la capitale consiste à collecter des données
pour disposer d'une base qualitative et quantitative des ressources
humaines de ce corps d’Etat afin d’une gestion prévisionnelle de ses
effectifs, ses emplois et ses compétences. Elle va durer six mois à
Kinshasa avant de s’étendre au reste des provinces du pays.
Selon
le général Sabiti, cette opération est une première étape de la réforme
de la police nationale congolaise (PNC). Et cela, dans tous les
domaines : les infrastructures, la logistique, les ressources humaines
et même dans le domaine juridique. Pour ce ce dernier aspect, le
général Sabiti indique qu’un projet de loi sur la PNC est déjà déposé
au Parlement. « Avant d’entreprendre tous les autres domaines de cette
réforme, il était question de commencer d’abord par l’identification
des efftifs, explique le général Patrick Sabiti. « Il faut chercher à connaître, qui sont les policiers, combien sont-ils, et quels sont leurs problèmes ? », a-t-il souligné.
Les objectifs attendus
En
plus d’une gestion efficiente des ressources humaines et logistiques en
amont, cette opération aura des retombées positives sur les policiers
eux-mêmes. A court terme, chacun des éléments de la PNC disposera d’un
dossier administrtif fidèlement reconstitué, d’une nouvelle cartte de
service infalsifiable ainsi que d’un nouveau numéro matricule. Ce qui
permettra la classification des uns et des autres dans des focntions
correspondant à leurs compétences respectives.
A moyen terme,
l’opération devra déboucher, selon le ministère de l’Intérieur et
Sécurité, sur l’amélioration des conditions sociales du policier
congolais. Celui-ci pourra ainsi bénéficier d’un salaire décent qui
valorise sa profession ainsi que des droits et avantages attachés à
cette fonction, et jouir d’un statut autonome assurant lui assurant une
gestion saine de sa carrière.
Comment se déroule l’opération ?
En
gros, des enquêteurs sont déployés sur l’ensemble du territoire
congolais, jusqu’au niveau des commissariats. Chaque équipe est
constituée d’un superviseur, d’enquê6teurs et d’opérateurs
biométriques. Chaque policier se présente devant cette équipe muni des
documents administratifs sous la direction du commandant de son unité.
Et les enquêteurs se chargent de la retranscription des données
personnelles du policier sur les fiches de renseignements individuels
et de contrôler les documents apportés par le policier. Les opérateurs
biométriques quant à eux se chargent de la prise d’empreintes digitales
et de la photo d’identité. Et en dernier ressort, le superviseur se
charge de la trsnsmission du dossier à Kinshasa pour analyse et
traitement.
source : okapi