Retour des instructeurs belges après avoir formé à Kindu au Maniema le corps d’élite du 321ème bataillon des FARDC
Mission terminée et retour en Belgique des quelque 80 instructeurs
belges qui viennent d’assurer la formation à Kindu dans la province du
Maniema du 321ème Bataillon des FARDC, un corps d’élite de l’armée
congolaise rompu aux tactiques de réaction rapide Les
instructeurs belges qui ont encadré au cours des derniers mois la
formation d’un bataillon d’élite de l’armée congolaise à Kindu, le
chef-lieu de la province du Maniema rentreront mercredi soir au pays, a
annoncé mardi le ministère de la Défense. La formation de cette unité,
le 321ème bataillon commando des Forces armées de la RDC (FARDC), s’est
terminée samedi par la remise des brevets aux lauréats.
Sur les 470 militaires du bataillon congolais ayant participé à
l’ensemble de la formation, 445 ont obtenu leur brevet commando, soit
un taux de réussite de 95%, a précisé le ministère de la Défense dans
un communiqué.
La formation du 321ème bataillon commando fait suite à la signature
d’arrangements techniques relatifs aux activités bilatérales
RDC-Belgique en 2008 et 2009. Le ministre belge de la Défense, Pieter
De Crem, s’était engagé à former un bataillon commando. Cette formation
avait débuté à Kananga (Kasaï occidental) entre octobre et mars
derniers pour s’achever a Kindu au cours du mois écoulé.
Unité de réaction rapide
Elle s’inscrit dans le cadre de la reconstruction des FARDC, et plus
particulièrement de la mise sur pied d’unités de réaction rapide.
L’objectif de la formation était d’inculquer aux membres du bataillon
« des compétences tactiques, techniques, physiques et mentales
nécessaires pour sa mise en oeuvre opérationnelle ». La formation a été
dispensée par quelque 80 instructeurs para-commandos, dont la moitié
provenait du 1er bataillon parachutiste de Diest. L’ensemble de la
formation a été placée sous la direction du colonel Laureys.
Coopération : la RDC et la France d’accord sur les écoles consulaires françaises
La RDC et la France se sont mis d’accord pour l’établissement
consulaire des écoles françaises en RDC. C’est ce qui justifie la
signature hier d’un mémorandum d’accord entre le ministre des Affaires
étrangères et l’Ambassadeur de France en RDC. Se confiant à la presse,
Pierre Jacquemot a signifié que ce mémorandum d’accord aux
établissements français, confère à ceux-ci le statut d’établissements
consulaires avant de noter que cette note écrite a une durée de 5 ans,
renouvelables, cela au bénéfice des enfants congolais.
Le chef de la diplomatie française en RDC a, en outre, salué
l’ouverture de l’Ecole française Blaise Pascal de Lubumbashi, et René
Descartes à Kinshasa. Il a affirmé que ces établissements français vont
donner des enseignements de qualité aux Congolais et à une trentaine de
nationalités. Ce sont les écoles d’excellence, a-t-il soutenu, avant de
noter que les cours seront dispensés par les professeurs français et
congolais. Ils ont ensuite envisagé les possibilités d’installer une
Université française à Kinshasa en soulignant que la France veut faire
de Kinshasa un point focal en matière d’enseignement
L’ambassadeur Ri Myong Chol tient à la consolidation des relations
Pour sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères, Ignace Gata a
échange avec le nouvel ambassadeur de la République Polulaire de Corée,
Ri Myong Chol. Les discussions étaient axées sur la consolidation et
l’élargissement de bonnes relations de coopération existant depuis des
décennies dans plusieurs domaines, notamment l’économie,
l’enseignement, la santé ainsi que les infrastructures.
Ri Myong Chol a exprimé aussi la disponibilité et la volonté de son pays à être toujours aux côtés de la RDC.
source : forum des as/Kinshasa