Mbuji-Mayi : tout terrain objet de conflit foncier sera érigé en champ de maïs ou de manioc
C’est l’une des résolutions prises par les chefs coutumiers de Bakwanga au cours d’une rencontre à l’occasion de la fête de fin d’année. Selon le premier de ces chefs coutumiers, cette mesure répond à l’appel de l’exécutif provincial, pour la relance agricole, et permet en même temps à mettre fin aux multiples conflits miniers enregistrés dans son groupement, rapporte radiookapi.net
Polycarpe Kayembe Tshimbalanga, grand chef coutumier des Bakwanga explique : « J’ai préféré, avant d’entrer dans l’année 2008, appeler la notabilité Bakwanga pour qu’on s’organise, en ce qui concerne l’agriculture et l’élevage. Nous vivons dans une pauvreté criante. Cette année, nous devons développer notre province. Nous avons mis le diamant en deuxième position. Le pouvoir exécutif a mis la priorité dans l’agriculture et l’élevage. Nous savons que nous n’avons pas d’engins pour travailler rapidement, mais nous pouvons nous débrouiller avec la houe, la machette. »
Dans le cadre de son programme de la relance agricole, le gouverneur du Kasaï-Oriental a invité les chefs coutumiers de la province d’avoir chacun un champ d’au moins 5 hectares. Le grand chef de Bakwanga a demandé à cette occasion au pouvoir coutumier de sa communauté de respecter scrupuleusement cette instruction de l’autorité provinciale.
Par ailleurs, dans c même cadre, le gouverneur Alphonse Ngoyi Ksanji s’est rendu jeudi dans les territoires de Tshilenge et de Luilu pour l’attribution de lopins de terre agricole à des investisseurs.