La question qui divise les conférenciers dans la sous-commission des groupes armés du Nord Kivu, est celle relative au sort qu’il faut réserver à Laurent Nkunda, chef du groupe armé CNDP qui se bat contre les FARDC depuis août 2006. L’amnistie, pour les membres de sa délégation, l’arrestation où l’exil pour les autres. Des débats houleux au sein de cette sous-Commission ont accaparé l’attention les reporters de radiookapi.net sur place.

Pour Certains délégués accorder l’amnistie à Nkunda, serait se moquer des institutions nationales. D’autres estiment par contre, que la guerre ayant fait ses limites, il faut faire la paix par tous les moyens. Selon un membre de la sous-Commission “Groupes armés”, la question aurait été versée à l’arbitrage du panel des sages, pour ne pas retarder les travaux.
Les travaux en atelier à cette conférence, qui ont démarré mercredi, consistent pour les participants, à amender ou apporter des ajouts à un cahier proposé par le secrétariat technique de la conférence. Ce cahier comporte plusieurs rubriques dont l’état des lieux, les forces en présence, les acteurs concernés et les pistes de solution. Ils devraient prendre fin jeudi, mais c’était sans compter avec la grogne au sein de la société civile du Sud Kivu. Les membres de cette organisation avaient suspendu, dans l’avant-midi de ce Jeudi, leur participation aux travaux en atelier. Ils réclament le paiement, par le bureau de la conférence, de leurs frais de logement et de restauration. Selon un membre du bureau de la conférence, des accommodations auraient été finalement trouvées, aux dernières nouvelles, ils auraient repris leur place au sein de différentes sous-commissions.