Selon le major Jean Claude Ndoga, commandant du bataillon spécial de la 16è brigade partie de Minova en renfort à Numbi , c’est depuis tard la nuit dernière que l’armée régulière contrôlent totalement ces localités attaquées durant environ 48 heures.
Pour l’instant l’armée dit vouloir poursuivre les insurgés jusque dans leur retranchement de Ngungu. Des informations qui ne sont pas vérifiées auprès du CNDP dont les membres restent injoignables.
Le chef de poste d’encadrement administratif de Minova confirme le contrôle des zones de combats par les forces armées congolaises, FARDC. Il mentionne cependant que ces affrontements ont conduit hors des villages concernés tous les habitants qui sont en déplacement à Kalungu, une soixantaine de kilomètres au sud de Goma.

Les militaires de la Monuc ont contraint hlundi les avancées des insugés du CNDP avec des tirs de sommation non loin des localités de Nyanzale et Kikuku dans le territoire de Rutshuru. Le Commandant des forces de la Monuc l’a signifié à radiookapi.net. Pour le général Babacar Gaye, la Monuc tient à la réussite du programme Amani.

Les politiciens congolais réagissent
La paix au Nord-Kivu doit finalement s’ obtenir par la Force . C’est l’avis du Camp de la patrie, plate-forme politique que préside Arthur Z’Ahidi Ngoma. Au cours d’un point de presse tenu lundi à Kinshasa, l’ancien vice-président de la république a invité le gouvernement congolais à ne pas compter sur les conférences de paix ni sur le programme Amani, mais à investir dans l’armée pour étendre l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays.

« On ne peut pas faire la paix sans respecter l’accord signé ». C’est en ces termes que réagit Koya Gyalo, secrétaire exécutif adjoint de l’Alliance de la majorité présidentielle, AMP. Selon lui, il faut continuer à croire à la conférence de Goma sur la paix et au progamme Amani. Tous les partenaires à ce processus, dit-il, doivent respecter leurs signatures.

Contacté, Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du MLC, mouvement pour la libération du Congo, s'est refusé de tout commentaire sur la situation sécuritaire de l'Est, en attendant une consultation préalable de la hiérarchie de son parti.

Source : Radio okapi/Kinshasa