Matete / la mort d'un leader du phénomène kuluna
Le dénommée « Zambrota », de son vrai nom Gires, résidant à Matete au quartier Malandi I s’est suicidé il y a une semaine après avoir arraché le sac d’une veuve originaire de Congo Brazzaville. Le corps du criminel a été inhumé ce mardi 21 octobre par la Police nationale avec l’appui du Bourgmestre de la commune de Matete. Ce fauteur de trouble a laissé une femme enceinte et beaucoup d’acolytes qui ont été appréhendés par la Police la soirée du 21 octobre, juste après l’enterrement du défunt. En effet, comme nous condamnons toujours le « phénomène Kuluna » à travers la ville de Kinshasa, Matete est citée parmi les communes ciblées où le banditisme s’est accru. Autrefois c’était connue comme une commune des sportifs, mais aujourd’hui ces mêmes sportifs se sont transformés en malfaiteurs utilisant la force physique pour arracher sacs à main, bijoux, téléphone portable et tout objet de valeur.
Le 15 octobre dernier, était le dernier jour de ce énergumène , après avoir accompli sa triste besogne , il est allé rendre visite à son « maître », donc son marabout. Arrivé chez le marabout, celui-ci lui apprendra qu’il allait mourir ce même jour à 23 heures ! Pour ne pas tracasser qui que ce soit , il a demandé de l’argent à sa mère pour s’enfuir à Brazzaville, celle-ci ayant refusé, Gires a pris la machette qui lui a toujours servi d’arme et s’est poignardé trois fois à l’abdomen et c’était sa fin. La mairie saisie, a pris des dispositions pour que le corps soit gardé à la morgue avant l’enterrement. Aucune veillée mortuaire n’avait été organisée en sa mémoire. Signalons que ce ravisseur a laissé au moins 150 dossiers de plaintes et accusations au Parquet de Matete. Au quartier Pululu toujours à Matete, il y a « Engambe », qui lui, a comme manager sa grand-mère qui lui donne des fétiches quelque soit le motif, il a toujours été relâché. Ayant appris la mort de son camarade , il s’est évadé pour la capitale voisine de Kinshasa. Des sources signalent que le grand frère de Gires s’est décidé d’entreprendre les tueries suite à la mort de son jeune frère. Les résidents demandent à l’autorité provinciale de renforcer la sécurité. Que des patrouilles soient organisées de manière régulière. Car Matete est connue comme une zone rouge. Il demande à l’actuel Bourgmestre et à toutes les association de lutte contre la violence de soigner l’image de la cette commune en assurant la sécurité de biens et des personnes. Espérons avec l’initiative du service sociale de la commune de Matete, ce phénomène atteindra son apogée.