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VIGILANCE RDC
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1 décembre 2008

Lancement des travaux de reconstruction du tronçon routier N’Sele-Lufimi (95 km)

jkk_lancement_travauxLe Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a procédé, vendredi à Lufimi, dans la commune de Maluku (Est de la ville de Kinshasa), au lancement des travaux de reconstruction et de renforcement du tronçon routier N’Sele-Lufimi, long de 95 km, sur la Nationale n°1 qui va de Banana (Bas-Congo) à Sakania (Katanga), soit 3.200 km.

Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a procédé, vendredi à Lufimi, dans la commune de Maluku (Est de la ville de Kinshasa), au lancement des travaux de reconstruction et de renforcement du tronçon routier N’Sele – Lufimi, long de 95 km, sur la Nationale n° 1 qui va de Banana (Bas-Congo) à Sakania (Katanga), soit 3200 km. Les travaux sont exécutés par l’entreprise chinoise « Sino-Hydro » pour un délai de 24 mois, tandis que la charge de maître d’ouvrage délégué revient à la cellule d’infrastructures du ministère des Travaux publics et le maître d’œuvre à l’Office des routes.

Les travaux dont la surveillance est assurée par le bureau Studi International, sont financés conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) sur un don octroyé à la République Démocratique du Congo, et le gouvernement de la République Démocratique du Congo. Ils consistent à l’élargissement et au renforcement de l’ancienne route qui passe de 6 à 9 m de largeur, prenant en compte la remise en état de la partie en aval du pont N’Sele.

Le ministre en charge des Infrastructures, Pierre Lumbi Okongo, a indiqué que la combinaison des efforts du gouvernement, des bailleurs de fonds dont l’Union européenne, la Banque mondiale et les pays amis, notamment la République populaire de Chine, permettra de relier d’ici 2010 Moanda (Bas-Congo) à Mwene-Ditu (Kasaï Oriental) et il restera le tronçon Mwene-Ditu – Nguba (Katanga) long de 780 km devant être bouclé en 2012.

L’objectif majeur assigné au gouvernement à travers ce ministère est de relier l’extrême Est (Katanga) à l’extrême Ouest (Bas-Congo) par une bonne route en vue de favoriser l’éclosion économique de la République Démocratique du Congo. Le directeur Région Afrique centrale de la BAD, Gharbi Mohammed Jouadé, a, quant à lui, relevé que des bonnes routes en République Démocratique du Congo ont un impact déterminant sur les réseaux transfrontaliers pour le développement de l’Afrique, étant donné la position géographique de la RDC.

Les 120 km des routes à réhabiliter sur financement de la BAD constituent une étape importante dans la reconstruction de la RDC.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a loué les efforts du Chef de l’Etat, Joseph Kabila qui, malgré la guerre, ne ménage aucun effort pour l’amélioration du trafic sur la Nationale n° 1 dont l’importance pour le ravitaillement de la ville de Kinshasa n’est plus à démontrer.

Pour M. Kimbembe Mazunga, conseiller principal du Chef de l’Etat en matière d’infrastructures, le Président Joseph Kabila Kabange est un parent qui est venu s’acquitter de sa dette et non d’en produire pour ses enfants. Il a relevé que les cinq chantiers constituent un programme multi-bailleurs. Il ne concerne pas seulement les travaux que doit exécuter la Chine.

Emile Bongeli invite les ingénieurs congolais à s’impliquer dans le programme de reconstruction de la RDC

Le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Emile Bongeli, a invité les ingénieurs civils congolais en service et ceux qui sont en formation à s’impliquer dans le programme du gouvernement en vue de reconstruire la RDC, au cours d’une conférence qu’il a animée, samedi, dans la salle de la faculté polytechnique de l’Université de Kinshasa sous le thème : « Place et rôle de l’ingénieur dans la reconstruction de la RDC ».

Le vice-Premier ministre a, dans son exposé, indiqué que la reconstruction ne peut pas se faire sans l’apport des ingénieurs, expliquant que « quand les ingénieurs travaillent, tout le monde en ressent les conséquences du fait que les ingénieurs sont les premiers artisans du développement ». Parlant de l’expertise en cette matière, M. Emile Bongeli a déploré le fait que la RDC a formé beaucoup d’ingénieurs mais qui, aujourd’hui, prestent leur service à l’extérieur du pays, au moment où le pays a entamé la phase la plus déterminante de son histoire.

Pour Emile Bongeli, c’est la politique qui est à la base de cette marginalisation de l’ingénieur congolais.  Pour corriger cette lacune, le vice-Premier ministre a rassuré que le nouveau leadership en RDC pense que pour sa reconstruction, le pays doit faire appel à une expertise nationale maîtrisant les réalités locales car, la RDC a plusieurs défis à relever et ces défis ne seront relevés que si des ingénieurs sont mis à contribution pour résoudre les problèmes tels que ceux des infrastructures, des érosions, des routes, d’électricité, de la santé.

Le vice-ministre des ITPR (Infrastructures, travaux publics et reconstruction), Gervais Ntayamira et le conseiller principal du Chef de l’Etat au collège des aménagements et infrastructures, l’ingénieur Kimbembe Mazunga, ont, quant à eux, tour à tour émis le vœu de voir les futurs ingénieurs visiter les sites aménagés et installés par leurs collègues chinois pour la construction des routes afin de leur permettre d’avoir une idée de ce qui se fait déjà sur terrain.

Auparavant, le doyen de la faculté polytechnique a déploré le fait que sa faculté fonctionne dans des conditions difficiles et que le nombre des candidats augmente alors qu’il y a baisse de la qualité de l’enseignement.

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