Banditisme à Kintambo: Les « Kuluna » prennent en otage des passants
L’insécurité se développement progressivement entre l’hôpital de Kintambo et le pont qui relie celui-ci à la commune de Ngaliema, au quartier Basoko, précisément vers l’hôtel Diplomate. Il y a là un espace que des débrouillards exploitent pour la fabrication des briques destinées à la vente, mais aussi du sable blanc, que les connaisseurs en bâtiment qualifient de qualité supérieure. Hélas, dès la tombée de la nuit, ce lieu se transforme en un grand vivier des brigands, vulgairement appelés « Kuluna ». Ceux-ci n’hésitent pas à arracher aux passants, solitaires surtout, téléphones, bijoux, montres, sacs à mains, argent, etc. Il y a environ une semaine, le Directeur de Publication du Quotidien Uhuru et deux de ses collaborateurs, ont failli être victimes de cette pègre, aux environs de 23 heures 30’. En effet, alors qu’ils venaient de terminer leur travail et de quitter leur bureau pour l’arrêt Kintambo/hôpital, à côté de la maternité, en vue de prendre une correspondance pour Bandal, un « Kaluna » s’est subitement planté devant eux pour leur barrer le passage.
Personne d’entre eux n’ayant paniqué à la suite de cette provocation, le présumé agresseur est entré dans le doute, décrochant du coup en direction d’un de ses complices tapis dans l’ombre. La loi du nombre, pour le cas d’espèce, n’était pas en leur faveur. Mais, dans la nuit du dimanche 03 mai, un spectacle désolant a été vécu aux environs de 20 heures 30 à ce même endroit. Quelques passants ont été dépouillés sans ménagement par un groupe de 10 à 15 « Kuluna. Les bandits ont brandi machette, couteau ou autres objets contondants pour terroriser leurs victimes. Ces « Kuluna », souvent ivres d’alcool indigène, baptisé « supu na tolo », ne semblent reculer devant rien. Le vœu des résidents des quartiers Diplomate et Basoko est que la police, qui s’est mise à traquer ces marginaux, intensifient ses patrouilles, surtout nocturnes, à travers la capitale. L’effet « Buluwo » devrait être intensifié, de manière à décourager les adeptes de la violence et des rapines
Source : le Phare/kinshasa