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VIGILANCE RDC
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29 septembre 2009

Lettre ouverte aux élus de la province de Kinshasa

Le 21 avril 2008, SOS KINSHASA, notre ASBL vous adressait une lettre ouverte par laquelle elle interpellait votre indifférence totale sur le phénomène de spoliation des infrastructures scolaires et parascolaires publiques de notre province. SOS KINSHASA rappelait que Kinshasa, votre circonscription électorale, est le siège des institutions, le réservoir de l’élite d’aujourd’hui et celle des générations à venir. Elle continue à affirmer qu’une élite est sans conteste le résultat d’une longue et rigoureuse éducation multidimensionnelle assise sur la formation scolaire, la dispensation de bonnes pratiques morales par les parents, la transmission des valeurs civiques par les enseignants et enfin la pratique du sport comme moyen d’interaction et d’intégration avec les autres enfants.

Depuis la publication de cette lettre ouverte, SOS KINSHASA poursuit, seule, la lutte contre les spoliateurs-prédateurs des écoles publiques de la capitale de la RD Congo. Grâce à ses efforts de lobbying lors de la plénière de l’Assemblée nationale du 19 mai 2008, les conclusions du rapport sur la spoliation des Athénées de la Gare et de la Gombe ainsi que le cimetière de Kasa-Vubu n’avaient pas été adoptées en l’état. Elles avaient subi des amendements profonds grâce à la vigilance de SOS KINSHASA et de l’amour pour l’éducation partagé par certains députés nationaux autres que ceux de la ville de Kinshasa. Lors des débats, SOS KINSHASA n’avait pas perçu l’engagement total de nos élus dans la défense pour la protection des biens du domaine public de l’Etat destinés à l’usage du service public : l’éducation de nos enfants.

Les efforts de lobbying de SOS KINSHASA avaient abouti aux résolutions prises par cette plénière du 19 mai 2008, notamment l’annulation de tous les titres délivrés sur des espaces spoliés de ces écoles publiques et de tous les autres. Elles requéraient aussi l’ouverture des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces aliénations illégales quelle que soit leur qualité officielle actuelle ou dans le passé. Malheureusement, depuis lors, pas un seul d’entre vous et dans aucun de vos hémicycles respectifs n’a demandé aux deux exécutifs – central et urbain – le niveau d’exécution de ces recommandations. En revanche, SOS KINSHASA poursuit, seule, ses efforts aux fins d’obtenir l’annulation des titres immobiliers sur les terrains de nos écoles publiques. Elle avait notamment transmis au président de la République la liste des écoles spoliées de la capitale à l’issue de l’audience qu’il avait accordée à vos collègues du Sénat et de l’Assemblée nationale. Elle a également saisi les instances judiciaires à travers une plainte contre inconnu (voir www.soskinshasa.org).

Mesdames et Messieurs les élus de Kinshasa, Vous n’êtes pas sans savoir que le rayonnement culturel d’un pays et sa prospérité économique passent impérativement par la qualité de l’éducation de ses enfants. Vous devriez aussi avoir à l’esprit que dans certains pays, certaines grandes villes deviennent des références universelles non pas par leurs superficies ni par la densité de leurs populations, mais par la production scientifique, culturelle et économique de leurs habitants. Or, quoique Kinshasa ne soit pas un îlot dans une mare d’une crise généralisée, le système éducatif courant dans notre province est gravement en péril : baisse continue du niveau général des élèves, corruption passive dans la procédure d’évaluation et de cotation, négoce sexuelle des notes. SOS KINSHASA ne mesure aucune initiative individuelle ou collective de votre part susceptible de corriger ce dérapage destructeur de notre identité.

Oui, SOS KINSHASA demeure persuadée que votre serment constitutionnel doit se traduire par une obligation morale de ne pas renoncer à nos écoles publiques, sans renoncer à votre propre identité de Kinois. En effet, la plupart d’entre vous, Kinois, ont connu et ont étudié dans certaines de ces écoles publiques aujourd’hui victimes de spoliation. Ces écoles ont contribué à votre formation. Vous avez l’obligation constitutionnelle de défendre les intérêts de vos électeurs. Manifestez-la à travers des initiatives de sauvegarde et de récupération du temple du savoir. En demeurant passif et devant la faillite de l’Etat, les spoliateurs poursuivront leurs actions de destruction du savoir en tuant l’école. Non, ils ne détruisent pas seulement les infrastructures, mais ils tuent principalement le rêve ; l’idéal en chaque enfant sans lequel rien n’est possible dans la vie d’aujourd’hui et surtout de demain où la compétition cognitive est implacable. Cet idéal du savoir détermine le degré de motivation des ambitions pour nos enfants sans laquelle, il n’y a point d’excellence.

Oui, nos enfants assimilent mal les connaissances et se contentent de plus en plus d’une expression française approximative, celle en lingala n’est guère meilleure. Cette carence poignante affichée en matière de communication expose la pauvreté de la qualité de notre système éducatif à ce jour fort corrompu. Bien plus, elle traduit la négligence et/ou l’irresponsabilité de nous autres adultes et parents. Le système éducatif ne produit pas les intelligences correspondantes aux offres d’emploi. Il libère des « diplômés » inadéquats au marché du travail, car les fondamentaux de l’absorption du savoir n’ont pas été maîtrisés. Tout se passe comme si vous tolériez la promotion de la médiocrité à tous les niveaux de notre société. Celle-ci est visible à travers les chaînes de télévision. A longueur de journée, la vulgarité des émissions rivalise avec la médiocrité de leurs contenus. Ne disposant pas d’aires publiques de sports, nos enfants passent des heures devant le petit écran à mémoriser la vulgarité et l’abus du langage grossier proféré par les « stars ». C’est bien celles-là que nos enfants prennent pour des modèles dans notre société.

Alors que vos fonctions devraient faire de vous des modèles pour notre jeunesse au regard de vos charges, certains parmi vous, lors de leurs passages à la télé s’illustrent par des comportements et un langage indignes de vos positions sociales. Nos enfants s’imaginent aujourd’hui que, sans effort, « chance eloko mpamba », l’on peut se faire une place au soleil et, sans éducation, on peut bien gagner sa vie. Cela n’est pas le cas pour tout le monde. Pour faire de bons adultes, il faut d’abord encadrer et former adéquatement les enfants. De quel bord vous situez-vous ?

Ce qui est déplorable dans vos attitudes, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Députés Nationaux, Députés Provinciaux, Gouverneurs et Vice-gouverneur de Kinshasa, c’est que régulièrement vous participez aux caucus de « vos provinces d’origine » au lieu de vous constituer en véritables groupes parlementaires proactifs pour défendre les intérêts des Kinois. Vous êtes des élus de Kinshasa et non des transfuges de « vos provinces d’origine ». SOS KINSHASA vous rappelle vos obligations constitutionnelle et morale de défendre les intérêts des Kinois – et non ceux de « vos provinces d’origine » – dans vos hémicycles respectifs. Voila pourquoi « les provinciaux » ont inventé l’irrévérencieux « la Kinoiserie » parce que nous ne savons pas défendre nos intérêts.

Rappelez-vous Mesdames et Messieurs les élus que le vote des Kinois n’est pas un chèque en blanc. Il sera bientôt l’heure de nous rendre de véritables comptes de vos actions en faveur de la population kinoise. Il est temps de mouiller vos chemises pour la récupération des infrastructures scolaires et parascolaires publiques de la ville de Kinshasa pour l’intérêt éducatif de nos enfants, vos futurs électeurs. En effet, la loi foncière est de notre côté et du votre. Tant qu’elle n’est pas abrogée, elle demeure de stricte application. Vous avez une fois ici l’opportunité indiscutable de justifier votre mandat.

Kinshasa, le 28 septembre 2009

Ornelie Lelo Chargée des Relations Publiques Leny Ilondo Ye Nkoy Président


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C
Assassinat d’Albert PRIGOGINE : « un témoin a parlé”<br /> Il y a quelques temps, nous avons été contactés par un officier supérieur des F.A.R.D.C. que nous appellerons Alex. C’est un nom d’emprunt pour éviter de mettre notre témoin en danger. Cette semaine, il a demandé à bénéficier d’une protection car il se sentait en danger de mort.<br /> Nous avons décidé de le protéger car nous sommes convaincus de sa sincérité. Cette personne nous a rejoints secrètement le 10 octobre 2009 tôt au matin. Nous avons immédiatement mis en place une sécurité mais pour des raisons évidentes, il nous est impossible d’en évoquer la teneur dans le présent document.<br /> Il a évoqué librement et dans les détails les conditions de préparation de l’assassinat de feu Albert Prigogine et la réalisation de cet assassinat.<br /> Samedi 10 octobre 2009, lors de la conférence de presse destinée aux journalistes de Goma, nous avons appelé le témoin par téléphone .En présence des journalistes de Goma, tout le monde a pu entendre avec beaucoup de tristesse et d’émotions, les conditions dans lesquelles feu Albert Prigogine a été assassiné le 13 mars 2008.<br /> Ce que l’officier a révélé est conforme aux informations que nous possédions par ailleurs. Pour rappel, nous avions interrogé de nombreux témoins clandestinement ces derniers mois, éliminé les témoins manipulateurs ou intéressés à l’argent et recoupé les informations dont nous disposions.<br /> Le témoignage d’Alex est conforme à nos informations.<br /> Voici son récit qu’il nous a dicté ce lundi 12 octobre 2009 et qu’il nous a autorisé de communiquer sur internet et à la presse. L’entretien s’est déroulé en swahili et nous avons traduit en langue française. Alex comprend le français mais maîtrise mieux le Swahili. Un exemplaire de ce document est conservé signé en lieu sûr. Nous disposons également d’une cassette d’enregistrement de son témoignage et celui-ci a aussi été enregistré par les journalistes lors de la conférence de presse de samedi dernier. A cet égard, le témoin Alex a glissé des détails à la presse en vue d’éviter son identification. De même, il a décidé de réserver certains détails aux autorités judicaires.<br /> « C’était en janvier 2008, vers 16 heures dans le centre ville de Goma, dans la voiture du Major Patrick (chef de la sécurité du Gouverneur de la Province du NK) avec le Colonel Kakule Maestro quand ce dernier a reçu un appel. Cet appel lui disait que l’heure est arrivée pour le « deal ». Le colonel KaKule a alors dit au Major Patrick qu’il pouvait aller au « traité ». Il a ajouté : « Comme les autres ne sont pas là on peut aller avec Alex ? ». Le Major Patrick a répondu qu’il n’y avait pas de problème. Dans la voiture j’ai demandé de quel « traité » il s’agissait. Ils m’ont répondu que je verrai dès mon arrivée là-bas. J’ai suivi sans savoir où j’allais. Je me suis rassuré en me disant qu’ils étaient des amis, ils ne pouvaient donc pas me mettre dans des problèmes. J’ai vu qu’ils m’emmenaient chez le Colonel Mundos. <br /> Chez le Colonel Mundos, j’ai trouvé le Major Yves du commandant bataillon des GR et le Colonel Mundos lui-même. Mundos a présidé la réunion. « Cette réunion a pour but de voir comment aider Musanganya. Nous l’avons déjà planifié avec le Colonel Delphin et le Gouverneur qui sont déjà d’accord», nous a-t-il dit. <br /> L’objectif de la réunion était de planifier comment trouver des tireurs d’élites pour l’assassinat d’Albert. Ils ont dit qu’ils n’y en avaient pas de disponibles. C’est alors que le Colonel Mundos a demandé au Major Yves s’il pouvait en trouver. Il a répondu qu’il était confiant avec un de la garde républicaine. Ils se sont dits que le Major Patrick pouvait aussi en trouver un autre. C’est alors que le Major Patrick a répondu qu’il ne fallait pas mélanger les tireurs et qu’il en trouvera lui-même. Ce jour là, ils n’ont pas beaucoup parlé. La conversation s’est achevée là. Avant de partir Mundos a donné comme instruction qu’à son retour de Lubumbashi le Major Patrick devra avoir trouvé ces gens là. <br /> C’était le 25 janvier 2008. <br /> Puis, ils sont restés en contact par téléphone. <br /> Le 19 février 2008, Le Major Patrick m’a dit que Mundos était de retour et que je devais me préparer pour la réunion dans l’après midi. C’est ainsi que nous sommes restés ensemble et que nous avons été rejoints par le Colonel Kakule Maestro. <br /> Arrivé là, la même équipe y était composée du Colonel Mundos, Kakule Maestro, Major Patrick, Major Yves et moi-même. Composé en plus des officiers que le Major Patrick a présenté : le Capitaine Moses et Muhindo Moi. <br /> Colonel Mundos a expliqué la mission. Celle d’éliminer Albert Ngezayo (Prigogine) et il a expliqué aux deux capitaines pourquoi l’assassiner. Ils ont demandé ce qu’ils recevront en échange. Mundos leur a promis un peu d’argent avant et une prime après que la mission a pu être exécutée. A la sortie de la réunion, Musanganya est arrivé. II a sorti une enveloppe qu’il a donnée au Colonel Mundos, et celui-ci l’a à son tour donnée au Major Yves sur le côté. Le Major Yves a distribué l’argent. J’ai reçu 500 US Dollars. <br /> Ensuite, nous sommes partis chez le colonel Delphin. Le Colonel Mundos a suivi Le Colonel Delphin dans sa maison. Nous l’avons suivi. Le Colonel Delphin nous a rassurés que la sécurisation du terrain était déjà planifiée.<br /> Lors de ces deux réunions, l’on n’avait pas fixé de date pour la réalisation de l’opération. <br /> Quelques semaines plus tard, ils ont créé une mission pour m’envoyer à Béni. J’ai essayé d’éviter cette mission. Le Colonel Kakule Maestro est venu chez moi me demander pourquoi je ne partais pas, j’ai dit que j’étais malade, parce j’ai trouvé bizarre que l’on m’envoie en mission à Béni. J’ai compris qu’ils voulaient m’écarter de la mission et que j’étais en danger. Je suis resté en maladie. <br /> Puis quand je suis parti à la résidence du Gouverneur pour me présenter au bureau, quelques jours plus tard, ils m’ont demandé d’aller à Mabanga. Je n’y suis pas allé car j’ai trouvé qu’ils voulaient m’envoyer régler quelque chose de ridicule. En fait, c’était le 13 mars 2008. J’ai rebroussé chemin et j’ai été au Tora Tina dans un bar quand j’ai entendu les coups de feu vers la résidence du Gouverneur. J’ai appelé un « escort » du Gouverneur. Il m’a dit qu’il avait entendu des coups de feu mais qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. J’ai appelé le Major Patrick, il m’a dit être à la résidence. J’ai demandé si je pouvais venir ; il m’a dit de passer par le parquet. Je me suis dit que s’il me demandait de passer par le parquet, c’est qu’il voulait m’avoir. J’ai dévié ma trajectoire, j’ai pris le chemin vers la DGM , puis vers les « Sudaf » et je suis passé vers le bas. Sur la route, j’ai croisé le Major Yves accompagné du REDOC (ANR). Ils avaient laissé la voiture et descendaient à pied. J’ai continué ma route vers la résidence du Gouverneur. Eux sont partis sur le lieu de l’assassinat de Prigogine. <br /> Arrivé là, les gardes m’ont dit qu’on avait assassiné Prigogine et que le Major Patrick l’avait emmené à l’hôpital. Je suis sorti et je suis parti sur le lieu de l’assassinat. J’ai reçu l’information qu’on avait tiré sur deux autres personnes. J’ai également cherché à savoir quelle voiture avait opéré. On m’a dit que c’est une des voitures du gouverneur, conduite par le fils de MBWEKI (fils d’un commerçant de la ville qui travaille chez le Gouverneur). La voiture a été mise en sécurité chez le Colonel Delphin. La nuit, la voiture a été transférée à Mabanga chez la belle mère du Gouveneur de la Province du Nord Kivu Julien Paluku. Le lendemain soir, la voiture était transférée à Béni. L’un des tireurs est parti avec la voiture. Peu de temps après, l’autre l’a suivi. »<br /> Voilà en quelques mots le récit du témoin. Pour assurer sa propre sécurité et lutter contre l’impunité en RDC, nous estimons de notre devoir de porter ce témoignage publiquement à l’attention de la population et des autorités.<br /> Pour mémoire, Monsieur Musanganya (Lubongera Antoine ndlr.) est le propriétaire de l’hôtel Cap Kivu construit illégalement sur le site immobilier de la Société Safari Lodge dont feu Albert Prigogine était propriétaire. Le litige entre l’intéressé et feu Albert Prigogine a abouti à la victoire judiciaire de ce dernier qui détient deux arrêts de la cour suprême du Congo. Le colonel Mundos était commandant de brigade à la garde républicaine et aussi le beau-frère de Musanganya. Il a quitté Goma et est actuellement en opération militaire dans le nord est du Congo. Le colonel Delphin était commandant de la 8ème région militaire, chargé des opérations et renseignements. Le major Yves était commandant de bataillon. Le major Patrick est l’instructeur des militaires des gardes du corps du gouverneur. Le colonel Kakule est le conseiller militaire du gouverneur Julien Paluku.<br /> Lors de l’enterrement de notre si cher père, le gouverneur a pris la parole en disant que Dieu seul soufflera le nom des assassins aux oreilles de la commission. La commission constituée par ses soins, n’a jamais fourni de rapport définitif. Le président de cette commission était l’auditeur militaire supérieur du Nord Kivu, le colonel Bokatola José. <br /> Lors de l’interview aux journalistes, le témoin Alex a également donné des précisions quant aux circonstances dans lesquelles deux personnes innocentes ont été assassinées le même jour. Il s’agit de Tshikala, un employé du parquet, qui a reçu une balle dans la jambe et s’est retrouvé agonisant avec le thorax et le bassin écrasé par un véhicule. Le témoin a évoqué des instructions données par le gouverneur et adressées à l’inspecteur provincial NGOY en charge de la police. Le témoin a aussi indiqué qu’un petit enfant présent à hauteur du kiosque situé face au lieu de l’assassinat, a été tué pendant la nuit.<br /> Après l’assassinat, Alex a demandé et obtenu sa mutation en d’autres lieux. Il est revenu récemment à Goma et a contacté la famille.<br /> A la requête de l’avocat de la famille, nous signalons les faits survenus dans la journée du 9 octobre 2009. Nous étions en effet en contact avec un autre témoin, officier militaire, qui promettait de communiquer la vérité. Notre avocat a été prévenu par des sources personnelles dans la ville, que cette personne tentait de piéger Isabelle et Albert Jr., les deux enfants de feu Albert Prigogine et Tekla Jados, présents à Goma, et qu’il ne fallait pas exclure un enlèvement voire pire. Des mesures spéciales de protection ont été immédiatement adoptées avec l’assistance de notre conseil. Effectivement, dans l’après midi, il nous a été proposés de nous rendre dans une maison où nous saurions toute la vérité. La proposition n’avait rien à voir avec la démarche d’un repenti soucieux de contribuer à la manifestation de la vérité. L’analyse menée avec des amis surs a permis de conclure à l’existence d’un piège grossier. Vers 18 heures, notre avocat a appelé l’informateur en lui annonçant qu’il devait suivre les instructions qui seraient données le jour même, dans le respect de la loi, faute de quoi tout contact serait interrompu. Bien nous en pris car aujourd’hui nous sommes convaincus que l’on voulait nous piéger.<br /> La famille Prigogine demande de sécuriser au plus tôt les témoins et de veiller à poursuivre l’instruction de cette affaire. Pour la famille, il faut composer une équipe d’enquêteurs d’élite au dessus de tout soupçon, e.a. en invitant l’auditeur écarté du dossier et séjournant actuellement à Kisangani à rejoindre cette équipe. La constitution de cette nouvelle équipe permettra également de mettre en lumière les entraves apportées à la manifestation de la vérité.<br /> Enfin, la famille Prigogine demande que les personnes citées et impliquées dans cette affaire soient soit placées en garde à vue soit mises en détention provisoire dans les meilleurs délais.<br /> C’est la vérité, rien que la vérité !
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