Diomi Ndongala, coupable d’un mensonge éhonté.
Ce 30 janvier 2012, le Président auto-proclamé du plus petit état du monde, ai nommé Mr Etienne Tshisekedi, avait lancé un mot d’ordre de grève générale sur toute l’étendue de sa république intimiste et comble de l’ironie, au-delà des frontières de la 10è rue de la commune de Limeté. A la fois véritable baromètre et épreuve de feu pour le Président auto-proclamé, il est un fait incontestable, que son appel à la grève générale, est un cuisant échec. Lassé par la mauvaise lecture de l’histoire du Congo en marche, usé par l’intransigeance du vieux, les congolais dans leur ensemble, ont réservé une fin de non recevoir à l’appel d’un Monsieur dont les agissements et les réactions échappent aux plus grand nombre.
Comme d’ordinaire, un peu tendu, avec une pointe d’angoisse, j’ai emprunté mon train de la banlieue de Kinshasa, pour rallier la gare centrale, au cœur du centre-ville de Kinshasa ce matin 30 janvier 2012. Grande fût ma surprise, lorsqu’à la station de Kingasani, j’ai trouvé le train bondé comme d’habitude, chaque habitué du train vaquant à ses occupations pour supporter le trajet jusqu’en ville. C’’est dans une ambiance ordinaire, que j’ai vu défiler les gares les unes après les autres et une fois, à la gare centrale, ai constaté de mes propres yeux que la ville grouillait déjà de monde. Ai pris place à bord pour me rendre au niveau de Magasin Kitambo, ai vu les différents Ministères sur le boulevard du 30 juin, en activité, sans le moindre attroupement ni barricades devant. Que le sieur Ndongala, éprouve quelques difficultés à admettre la réalité, c’est-à-dire la fin de non-recevoir que les kinoises et kinois, ont réservé à mot d’ordre de son leader, révèle également le côté autiste de ceux qui aspirent à diriger le Congo dans l’impatience et la précipitation.
Monsieur Ndongala publie ou fait publier sur sa page facebook, un message pour confirmer le succès total de cette mobilisation notamment à Kinshasa. Un pur mensonge , alors que la ville de Kinshasa grouille des congolaises et congolais qui vaquent de manière normale à leurs occupations.